Le Narais à St Mars la Brière
Hier, j'ai repris mes explorations avec impatience. Durant toutes les semaines de chaleur, c'était difficile, puis j'ai eu d'autres choses urgentes à faire ... mais ça me manquait terriblement.
Je suis donc allée à St Mars la Brière, je savais que le bourg est traversé par un joli ruisseau. Le Narais. Renseignements pris, j'ai vu qu'il se jette dans l'Huisne sur la même commune.
Pour commencer, j'ai cherché l'endroit où il arrive au bourg. En fait, il passe dans le parc du château avant, et c'est là que je l'ai trouvé. Je me suis glissée discrètement devant le château. Superbe, comme j'aime, pas sur-refait ... Quelle beauté, j'imagine forcément qu'il y a plein de grands placards et de belles malles remplis de vieux chiffons ...
Devant, au premier plan, passe le Narais, qui va, à droite, vers le village.
Avant le village, je me suis faufilée entre les ronces et les buissons pour retrouver le ruisseau. Là, dans les bois du parc, il est magnifique. Quelle eau transparente, cristalline !
Puis, l'arrivée de l'eau dans le village, sur le terrain de la commune. Là, c'est pas pareil ...
Ci-dessous, vous voyez le ruisseau se faufiler entre les maisons, rue du château. Les riverains ont le ruisseau au bout de leur jardin ... quelle chance ! j'ai vu de beaux poissons jouer dans l'eau claire .
J'ai remarqué la mode, en ce moment, dans les villages, des "décorations" réalisées en bidons et bouteilles de plastique. Je ne suis sûre, ni du goût, ni de l'éthique de la chose ... je ne sais pas ce que vous en pensez ...
J'ai retrouvé, au centre de St Mars, le ruisseau qui serpente en beauté. On se croirait en pleine campagne ... non, c'est vraiment dans le village.
Ensuite, il parait qu'un très beau lavoir est installé plus loin, le long du ruisseau certes, mais aussi au bord de la nationale qui traverse le bourg ... un énorme camion toutes les 30 secondes ... c'était au-dessus de mes forces, alors j'ai préféré faire l'impasse sur le beau lavoir, traverser complètement et retrouver le ruisseau de l'autre côté, après le chemin de fer, là où son cours reprend dans la nature.
J'ai à nouveau crapahuté dans les herbes folles, suivi des sentiers de bêtes-sauvages-qui-vont-boire-la-nuit ... ou de pêcheurs, tout aussi finauds pour trouver les bons accès à l'eau. Puis, enfin, j'ai débouché sur l'Endroit magique, celui que je préfère (avec la source, rare), là où le ruisseau mêle ses eaux à celles de la rivière, en l'occurrence, l'Huisne.
Après plus de 24 kilomètres de cours, le Narais, toujours aussi clair et transparent.
Et l'Huisne, que je n'avais encore jamais côtoyée. Une jolie rivière, que je retrouverai sans doute ici ou là, accueillante aux ruisseaux vagabonds qui viennent grossir ses eaux.